Sélectionner une page

Comment dompter notre perfectionnisme en traduction

Comment dompter notre perfectionnisme en traduction

Sommaire

Lorsqu’on est traductaire, se dire perfectionniste s’apparente presque à un truisme. C’est cet attrait pour la perfection qui nous incite à nous pencher sur les finesses de la langue pour garantir précision et exactitude, à prêter une attention scrupuleuse aux détails et aux nuances des textes que nous sommes amenés à traduire, à perfectionner nos textes jusqu’à parvenir à la fluidité et à l’idiomaticité qui feront complètement disparaître la version originale aux yeux du public cible.

Mais cette recherche de la perfection nous entraîne aussi dans les méandres d’un idéal qui ne saurait exister dans un domaine aussi subjectif que celui de la langue et de la communication. Cet idéal nous pousse à prolonger presque indéfiniment nos efforts jusqu’à parfaire tous les recoins, ciseler tous les contours de nos traductions, jusqu’à polir chaque phrase, chaque expression, chaque mot. C’est encore cet idéal qui nous inonde de doutes, nous fait hésiter sur chacun de nos choix, nous incite à vérifier cinq fois des nuances, des synonymes, des définitions qui ne sauraient nous échapper dans tout autre contexte.

En soi, le perfectionnisme n’est ni un défaut ni une qualité. Tout dépend de l’ascendant que nous lui laissons exercer sur notre esprit et nos actions, de ce qu’il nous pousse à faire et nous empêche d’accomplir, et de la façon dont nous apprenons à le gérer.

Pour faire fleurir notre carrière et nous épanouir professionnellement, gagner le respect de notre clientèle ou de notre hiérarchie et développer une activité rentable, nous devons probablement avoir au moins une propension au perfectionnisme, qui favorise la recherche et l’atteinte d’une qualité élevée. Notre profession et ce trait de personnalité semblent aller de pair.

Perfectionnisme et qualité en traduction : l’un peut-il aller sans l’autre ?

Même si la notion de qualité diffère en fonction des domaines de spécialité, des clients et des objectifs de chaque mandat, elle se définit habituellement en fonction de deux axes principaux :

  • soit l’accent est mis sur le style, la fluidité, l’idiomaticité. Dans ce cas, il faut être perfectionniste pour retourner les phrases dans tous les sens jusqu’à trouver la formulation la plus naturelle ou celle qui produira l’effet voulu, rechercher l’expression la plus appropriée, essayer différentes combinaisons de mots afin de produire le rythme souhaité, trouver les rimes et synonymes qui permettront de faire naître les images ou les émotions visées ou qui suggéreront au mieux les nuances et les non-dits de l’original ;
  • soit l’accent est mis sur la précision, l’exactitude et la cohérence. C’est généralement le cas des traductions pragmatiques, en particulier dans les domaines techniques, scientifiques, juridiques et financiers. Il faut être perfectionniste pour employer le terme dénotant parfaitement le concept mentionné, éviter toute ambiguïté, préciser toutes les subtilités du texte source, clarifier tous les détails ; pour imaginer toutes les interprétations possibles, puis sélectionner celle qui correspond bien à l’intention du texte original et enfin produire une phrase qui ne laisse place à aucune autre hypothèse ; pour repérer les erreurs, décortiquer le sens original et le reformuler de façon claire, précise et efficace ; se débarrasser de tout doute.

Le foisonnement de la médiocrité : un contre-exemple à éviter à tout prix

La négligence, l’indolence et la paresse ont-elles alors leur place en traduction ? Oui, probablement. Je parie qu’il existe plus de traductaires coupables de tels travers que de traductaires qui se complaisent dans le raffinement et la finesse de la langue, tout simplement parce que c’est une profession non réglementée, à laquelle beaucoup, se targuant de connaissances approximatives d’une seconde langue, croient pouvoir se former sur le tas, et qui apparaît comme une voie         « facile » pour celles et ceux qui aspirent à adopter le mode de vie de nomades numériques, à goûter à la liberté que leur offre le travail indépendant ou à remplir leur bourse en besognant tranquillement en pyjama, cachés derrière leur écran.

S’il existe bien une place pour cette catégorie de personnes – pour l’instant tout du moins –, elles sont pour la plupart condamnées à traduire d’énormes volumes dans des délais démesurément courts pour espérer rentabiliser leur activité, et donc à sacrifier détails, précision et exactitude. Condamnées à effectuer des tâches de postédition, à patauger en surface, à se contenter de revenus médiocres, ou peut-être tout juste acceptables. Condamnées à accepter toute demande urgente, à s’astreindre à des horaires de nuit ou à une flexibilité presque absolue. Condamnées à négocier avec une clientèle qui a elle aussi par conséquent une vision médiocre, mal informée et méprisante de la traduction et de la communication écrite, dépourvue de toute notion de respect pour le travail et les compétences requises nécessaires à l’offre d’une qualité dont elle ne verra jamais la couleur.

Car après tout, chacun est libre de définir le concept de « qualité » tel qu’il l’entend. Si, pour certains, la rapidité, l’urgence, le volume sont les critères essentiels pour juger des compétences et des qualifications des traductaires et de la qualité de leur travail, c’est leur droit, c’est leur choix. Je le leur laisse. Mais ce ne sont pas les clients que je choisis ni ceux avec qui j’accepte de faire affaire. Et si vous aspirez, comme je l’ai déjà souligné, à une carrière florissante, qui vous apporte satisfaction, épanouissement, équilibre et une rentabilité confortable, ce ne sont pas les vôtres non plus – à de rares exceptions près sans doute.

Apprivoiser notre perfectionnisme : une condition nécessaire à notre épanouissement professionnel

Pour toucher les clients les plus respectueux, pour nous donner la possibilité et le loisir de rédiger des textes clairs, fluides, idiomatiques, ou précis, exacts et cohérents, nous devons faire preuve de minutie et de précision, nous attarder sur les détails, prendre le temps de couper les cheveux en quatre, de remettre en question les évidences et les trivialités – nous avons besoin d’au moins une pincée de perfectionnisme.

Mais si le perfectionnisme est indispensable, il peut aussi être un frein et une entrave à notre sérénité, nous privant d’un détachement salutaire qui nous permette d’établir une distinction nette entre notre travail et notre vie privée, et qui nous préserve du stress et des soubresauts émotionnels qui nous assaillent au fil de chaque nouveau projet, risquant de contaminer l’entier de notre vie.

Trouver cette quiétude d’esprit requiert de prendre en main notre désir de flirter avec la perfection. Le perfectionnisme débridé est une malédiction ; il nous faut le harnacher pour atténuer ses répercussions négatives et bénéficier de ses aspects positifs.

Voici donc quelques étapes qui vous aideront peut-être à apprivoiser votre perfectionnisme pour en tirer le meilleur parti dans votre travail sans le laisser vous dévorer sans merci.

3 règles pour apprivoiser notre perfectionnisme

1. Observer et analyser la source de notre perfectionnisme

Tout bon traductaire est bien souvent perfectionniste : passionné par les circonvolutions littéraires, il aime la gymnastique linguistique et le raffinement subtil des autrices et auteurs les plus éminents, se complaît dans la découverte des nuances et des possibilités infinies que nous offre la langue et dans la créativité qu’elle nourrit et favorise, et a un penchant pour la beauté et la musicalité de la langue, auxquelles il aspire à chaque fois qu’il saisit sa plume ou pose ses doigts sur son clavier. Pas besoin d’un dessin, un tel effort demande un investissement en temps qui peut se prolonger indéfiniment et dont l’aboutissement n’est jamais certain.

En traduction, cette recherche sans bornes n’est que rarement possible. Car il faut bien gagner sa vie et respecter les délais convenus avec les clients. Les affres de la réalité se dressent face à notre quête d’un idéal et d’une perfection qui relèvent probablement d’une chimère.

Plus insidieusement, le perfectionnisme est aussi une manifestation de nos peurs : peur de ne pas être à la hauteur, peur de découvrir que nous ne sommes pas aussi doués, talentueux, méticuleux, précis, diligents que nous le pensions, peur de recevoir un texte révisé au fer rouge, peur de laisser passer la moindre erreur et d’échouer, peur de décevoir nos clients ou, pire, de les perdre… Parce que nous voulons à tout prix éviter d’éventuelles répercussions négatives, nous nous acharnons à éliminer toutes les zones d’ombre et de doutes, toutes les maladresses et ambiguïtés, et dans cette noble ambition, nous nous perdons dans un raffinement de détails, de vérifications, revérifications, re-revérifications, dans une boucle sans fin qui aspire la totalité de notre temps et de notre confiance en nos compétences.

Rester conscients des illusions de perfection et des peurs qui s’emparent de nous et nous rongent est un premier pas, celui qui nous permettra ensuite d’affronter le problème de façon plus concrète et plus ciblée.

2. Définir clairement nos contraintes

Pour brider notre perfectionnisme, nous n’avons pas d’autre choix que de nous imposer des limites pour empêcher nos doutes et nos peurs de venir perturber notre sérénité et notre santé au quotidien. Dans notre profession, les contraintes peuvent se présenter principalement sous deux formes :

  • des contraintes temporelles, c’est-à-dire des délais et des plages horaires consacrées à notre travail ;
  • la définition de critères de qualité prioritaires et minimaux à atteindre pour produire une traduction satisfaisante.
Les délais

Évidemment, les délais font partie intégrante du mandat de traduction ; ils sont fixés par le client. Les mandats urgents qui doivent être livrés le jour même peuvent être une aubaine pour les perfectionnistes. Le temps à disposition pour effectuer la traduction étant naturellement très restreint, nous sommes contraints de nous concentrer sur l’essentiel et d’aiguiser notre jugement et notre efficacité. Il ne nous est pas permis de déborder.

Mais dès que le délai s’étend au jour suivant ou plus tard – ce qui est le cas de la plupart des mandats – la contrainte de temps imposée par le client n’est pas suffisante. Car alors qui nous empêchera de passer la nuit derrière notre écran pour peaufiner chaque détail, vérifier chaque mot, puis vérifier nos vérifications, et nous perdre ensuite dans des fouilles qui nous traînent dans les recoins les plus inexplorés du web, tout ceci au nom de la sacro-sainte perfection ?

C’est pour cela qu’il faut ériger des barrières supplémentaires sous forme de plages horaires. Lorsque vous recevez une traduction à effectuer, évaluez le temps qu’il vous faudra pour la terminer en vous fondant sur le nombre de mots du mandat, sur votre familiarité avec le domaine et les normes rédactionnelles du client, ainsi que sur le degré de technicité du texte. Puis déterminez les plages horaires précises durant lesquelles vous vous autorisez à travailler sur ce projet.

Bien entendu, une fois la période de travail prévue écoulée, puisque vous êtes l’unique maître des contraintes que vous vous êtes vous-mêmes imposées, il vous sera extrêmement facile d’y déroger. Mais il existe des moyens externes auxquels vous pouvez faire appel pour vous contraindre à ne pas travailler hors des plages prédéfinies :

  • prévoyez d’autres activités qui commencent juste après et s’arrêtent juste avant vos périodes de travail, comme une séance de sport, un concert ou une sortie avec vos amis ;
  • demandez à votre partenaire, à vos amis ou à des membres de votre famille d’agir comme anges gardiens, par exemple en vous téléphonant à la fin de votre période de travail ou en les invitant chez vous pour un apéro (dans ce cas, il peut aussi valoir la peine de leur demander de vous interdire de sortir votre ordinateur) ;
  • utilisez des applications qui bloquent votre accès à internet et à vos outils informatiques et applications de travail – Microsoft Word, logiciels de mémoire de traduction, etc. – pour vous empêcher matériellement de travailler.

La vraie discipline des traductaires, c’est la capacité de s’imposer des limites saines, nettes, infranchissables, pour préserver un espace personnel de quiétude.

Les critères de qualité

Il nous arrive souvent de nous plonger dans un projet de traduction de but en blanc, sans prendre la peine d’établir clairement des objectifs de qualité minimaux à atteindre. Grave erreur ! Car comment savoir alors à quel moment il est bon de nous arrêter ? Parce qu’un texte peut TOUJOURS être amélioré, peaufiné, poli. La perfection nous échappera toujours, parce qu’elle est multiple. La traduction idéale est une chimère : il existe toujours une multitude de versions possibles d’un même texte, qui peuvent toutes se targuer de satisfaire aux attentes du client et aux besoins du projet.

a) Définir les critères de qualité prioritaires

Pour éviter de tourner et retourner cent fois une même phrase dans votre tête, sans parvenir à vous décider sur une formulation, il faut vous fixer des critères minimaux de qualité à atteindre. Avant d’entamer un nouveau mandat de traduction, posez-vous d’abord la question suivante : quel objectif prioritaire ma traduction doit-elle remplir ? Précision ? Exactitude ? Clarté ? Fluidité ? Rythme ? Logique ? Déclenchement d’émotions ?

Par exemple, la traduction d’un mode d’emploi doit avant tout être claire et cohérente. La fluidité, le rythme et l’exactitude terminologique ne revêtent que peu d’importance dans ce cas. Il faut avant tout que les explications soient limpides et s’enchaînent logiquement. Un rapport doit quant à lui avant tout être détaillé et exact ; il faudra prêter une grande attention à la précision terminologique et conceptuelle et à la cohérence. Tandis qu’en traduction littéraire ou publicitaire, on veillera à soigner particulièrement les effets stylistiques et rhétoriques, le rythme et l’idiomaticité. Déterminer les critères fondamentaux de qualité pour chaque projet de traduction est une première étape essentielle pour vous donner un cap et des limites nettes.

b) Restez alerte

Se fixer des critères abstraits est un bon début, mais encore faut-il savoir les utiliser à bon escient dans le fil d’une traduction. Comment leur donner réellement corps durant la rédaction ? Lorsqu’on est embarqué dans un effort de traduction, les critères essentiels peuvent parfois s’évaporer, se laisser reléguer à l’arrière-plan.

Pour parer à cette éventualité, observez-vous régulièrement durant votre travail. Posez-vous des questions sur vos pratiques, sur les opérations mentales que vous effectuez, sur les attitudes et motifs comportementaux auxquels vous recourez machinalement, inconsciemment, et qui peuvent dévoiler des freins ou une confusion indésirables. Si par exemple :

  • vous passez plus de trois minutes sur une phrase, un segment, une expression ou un terme ;
  • vous effacez, réécrivez, retournez, reformulez sans cesse la même phrase, avec des variations mineures, dans une valse sisyphéenne, sans parvenir à vous décider pour l’une ou l’autre des solutions envisagées ;
  • vous vous retrouvez bloqués devant un passage qui vous laisse les bras ballants, le regard vide, le cerveau à l’arrêt ;
  • vous vous perdez dans des recherches interminables, en vain…

… alors vous devriez sans doute vous arrêter et prendre un peu de distance.

c) Faites appel à vos critères de qualité fondamentaux et laissez reposer les passages à problème

Après trois minutes de ressassement, ou si vous vous retrouvez dans une des autres situations mentionnées ci-dessus, recentrez-vous sur vos critères de qualité prioritaires : est-ce que vos recherches, les diverses solutions considérées ou le passage qui vous cause ces quelques sueurs froides constituent une brique essentielle pour le respect des critères définis ?

  • Si oui, réévaluez les différentes options envisagées à la lumière de ces critères : peut-être la solution vous apparaîtra-t-elle plus clairement.
  • Si vos critères essentiels ne vous aident pas à opérer un choix certain, mais que vous estimez tout de même que le passage qui vous pose problème représente un enjeu prépondérant pour garantir la qualité de votre traduction, cessez pour l’instant de creuser ce trou dans lequel vous vous enfoncez et laissez ce passage tel qu’il est actuellement. Mais surlignez-le dans une couleur qui marquera les passages d’importance élevée. Vous y reviendrez plus tard, à tête reposée. Vous pouvez également ajouter un commentaire à cet endroit pour indiquer les critères fondamentaux à respecter, éventuellement noter les étapes qu’il vous faudrait entreprendre pour déterminer la solution appropriée, inscrire les différentes options déjà envisagées ou les sources à l’appui. Si le passage est ambigu ou si vous pensez avoir besoin de l’aide d’un expert, formulez déjà la question que vous souhaitez poser dans un commentaire ou dans un fichier à part. Vous pourrez ainsi directement envoyer vos questions à la fin du premier jet.
  • Si le passage en question ne revêt que peu d’importance pour vos critères fondamentaux ou si les différentes solutions envisagées se valent toutes à la lumière de ces critères, alors choisissez-en une au hasard, la première qui vous vient à l’esprit, et surlignez le passage dans une autre couleur, qui servira à signaler les éléments accessoires à vérifier. Plus tard, si vous en avez le temps dans le cadre du délai imposé par le client et des limites que vous vous êtes fixées, et seulement après avoir résolu tous les points en suspens que vous avez marqués comme prioritaires, alors vous pourrez revenir à ces quelques passages à tête reposée pour éventuellement tenter de dégager une solution plus satisfaisante.

3. Mieux vaut prévenir que guérir

Enfin, en tant que perfectionnistes, si nous voulons éviter de nous faire prendre au piège par notre minutie et notre rigueur, une de nos meilleures armes de défense reste de nous assurer d’emblée que le projet de traduction qui nous est proposé est un projet sain, qui a été sérieusement préparé. C’est-à-dire un projet dont le texte source est compréhensible et a été rédigé par des professionnels, dont les délais sont adaptés au degré de technicité et au volume du mandat et dont les clients sont respectueux et disponibles pour répondre aux questions.

N’acceptez jamais un mandat dont vous pouvez constater d’emblée qu’il vous demandera le double du temps prévu parce que vous devrez mener des excavations terminologiques des nuits durant, qui vous priveront de sommeil, d’une tranquillité d’esprit primordiale et de l’enthousiasme authentique que vous manifestez ordinairement pour la traduction. N’acceptez jamais un mandat dont la rémunération n’est pas à la hauteur de votre sérieux, de vos soins et de votre précision.

Épargnez-vous ces maux ! Si vous êtes perfectionniste, faites-vous traiter comme tel, comme un spécialiste rigoureusement attaché à produire une qualité difficilement égalable.

Deux autres ressources pour apprendre à dompter votre perfectionnisme

Parce que le perfectionnisme ne nous empêche pas uniquement de mener notre activité de traductaire en toute sérénité, mais qu’il empiète bien souvent sur tous les aspects de notre vie, il est nécessaire de trouver des parades, des moyens de le contenir au quotidien, même hors du travail. Dans le pire des cas, le perfectionnisme nous empêche de créer, de nous exprimer, d’être nous-mêmes. Il vaut donc mieux apprendre à le connaître sous toutes ses coutures, à le cerner très précisément, puis à le dompter, dans toutes ses manifestations.

Comme c’est un sujet qui me tient particulièrement à coeur – j’ai moi-même lutté pendant des années, et je lutte toujours, avec un idéal de perfection que j’aspirais à atteindre -, j’ai également tourné deux vidéos sur le sujet (en anglais).

Dans la première, je vous fais part de mon expérience avec le perfectionnisme et des nombreuses barrières qu’il m’a imposées, en mettant l’accent sur les côtés les plus pervers de ce trait de personnalité.

https://www.youtube.com/watch?v=rrO7cSPqJ-E&t=2s

Dans la seconde, je nuance la vision intégralement négative du perfectionnisme pour en souligner également les bons côtés. Je présente quelques définitions et cadres de réflexion issus des recherches en psychologie qui peuvent nous aider à analyser et à comprendre nos tendances perfectionnistes pour réussir à en tirer profit tout en réduisant ses conséquences négatives. J’expose enfin cinq étapes ou outils qui peuvent nous aider à apprivoiser notre perfectionnisme dans n’importe quel domaine de notre vie.

https://www.youtube.com/watch?v=vr9c4kzhFuI&t=1736s