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Les notes au réviseur : une bonne pratique sous-estimée ?

Sommaire

Lorsqu’on pense à la relation entre réviseur et traducteur, bien souvent, une idée de hiérarchie se dessine. Le réviseur est parfois plus expérimenté, ou le traducteur révisé en est peut-être au tout début de sa carrière et a encore besoin d’être guidé. Dans ces cas, on imagine le traducteur comme bénéficiant de l’aide et des connaissances du réviseur. Pourtant, dans bien des cas, la relation entre ces deux professionnels de la langue est une d’égal à égal : une collaboration entre pairs, où chacun assume tantôt l’un, tantôt l’autre des deux rôles. Alors au lieu de penser uniquement aux avantages apportés par le réviseur au traducteur, ne devrait-on pas aussi nous demander comment le traducteur peut soutenir son réviseur dans sa tâche ?

Sans l’avoir délibérément décidé ni sans pressentir l’atout que cela allait représenter, j’ai acquis l’habitude, lorsque j’étais stagiaire, d’aider mes réviseurs dans la correction de mes traductions. Une de mes réviseuses m’avait bien explicitement encouragée à le faire, mais elle a été la seule. Puis, voyant les avis favorables et remarques positives que cette démarche – semble-t-il pas si répandue – me valait, je l’ai généralisée et renforcée à chacune de mes expériences professionnelles. Elle m’a en tout cas permis de sortir du lot et de garder de bonnes relations avec tous mes anciens employeurs et de continuer ma collaboration en tant qu’indépendante avec chacun d’eux sur une base de confiance solide.

Cette pratique, c’est celle de transmettre des notes à mes réviseurs sur mes recherches, mes choix de traduction ou les documents de références que j’ai utilisés.

Même si votre parcours est déjà bien entamé et que vos compétences sont éprouvées, c’est une approche qui relève selon moi de bonnes pratiques fondamentales du traducteur, tant elle me semble propice à la production de traductions de qualité et à l’amélioration des relations entre collègues.

Pourquoi laisser des commentaires à votre réviseur ?

1. Pour entretenir votre complémentarité et vos relations de travail

Puisque vous avez déjà déniché les sources et documents de référence pertinents, trouvé les termes appropriés dans des glossaires en ligne, opéré des choix à l’issue d’une réflexion si possible raisonnée et consciente, autant les présenter et les détailler à votre réviseur. Pour lui faciliter la vie ? Non, je ne crois pas que sa tâche soit de faire le travail du traducteur à double. Il a bien plutôt pour mission d’aborder votre texte avec un œil nouveau, d’en déceler les éventuelles failles ou lacunes, de chercher la petite bête. L’encombrer de mille recherches supplémentaires, c’est l’empêcher de se concentrer sur les détails essentiels.

Vos contributions doivent être complémentaires ; vous formez une équipe ; vous vous partagez les tâches et collaborez pour trouver les meilleures solutions et rédiger la traduction la plus efficace qui soit. Vous n’en aurez que plus de plaisir à travailler ensemble et votre réviseur ne pourra que vous remercier de lui avoir fourni une base de travail aussi nette et débroussaillée.

2. Pour garantir la cohérence et l’intégrité de votre traduction

Pression et traduction riment très à propos, tant les délais exigés sont toujours plus courts – sans blague ! Alors rien d’étonnant à ce que le réviseur n’ait tout simplement pas le loisir de tout rechercher et de tout vérifier. Vous savez bien le temps fou qu’on peut passer dans des excavations terminologiques à n’en plus finir… Il est donc impensable que votre réviseur se coltine toutes ces fouilles une seconde fois. Sans indications de votre part, il se peut même qu’il modifie certains passages ou termes par son habitude de les traduire de telle ou telle autre manière, même si ce ne sont pas nécessairement les meilleurs choix dans le contexte en question.

Préciser vos références et les raisons ayant mené à vos prises de décision a l’avantage de prévenir, ou tout du moins de réduire, les changements impromptus ou l’introduction d’incohérences involontaires. Si le réviseur peut directement consulter la source d’un terme ou comprendre pourquoi vous avez opté pour une solution donnée, il pourra aisément vérifier la fiabilité de la source indiquée ou la validité de votre raisonnement pour déterminer promptement si votre solution convient dans un cas précis. Sans compter qu’il pourra ainsi accorder plus d’attention aux points véritablement problématiques.

Cette approche permet en outre d’éviter que le réviseur n’altère votre traduction, jusqu’à la rendre presque méconnaissable. Plus vous annotez et justifiez vos choix de manière convaincante et objective, moins le réviseur sera tenté d’intervenir pour émailler votre production de ses empreintes stylistiques.

3. Pour démontrer votre fiabilité et vos compétences lorsque vous débutez

Si vous êtes stagiaire ou jeune traducteur, vos traductions sont en principe systématiquement révisées par des réviseurs plus expérimentés, qui portent généralement une grande attention à votre travail. Parce qu’ils ne vous connaissent pas et n’ont aucune idée de vos méthodes et de votre sérieux, parce qu’ils sont sans doute responsables du produit final livré et qu’ils ne veulent pas prendre le risque de voir leur réputation ternie par un aspirant traducteur plus fougueux que scrupuleux.

Lorsque vous indiquez vos sources et références, vous envoyez un signal fort. Un témoin de votre aptitude à effectuer des recherches documentaires fouillées pour dénicher des sources fiables et pertinentes, à opérer avec méthode et rigueur. Vous prouvez que vous n’avez pas simplement sorti des solutions tout droit de votre calebasse – peut-être méritoires de créativité, mais pas nécessairement exactes ou appropriées –, mais que vous êtes soucieux de précision.

De même, lorsque vous détaillez les raisons de vos choix de traduction en vous appuyant sur des arguments concrets, objectifs, logiques, et en explicitant le fil de votre réflexion, vous démontrez votre capacité à réfléchir délibérément et de manière lucide sur vos processus, à éviter l’arbitraire, les automatismes inopportuns, les solutions par défaut, juste parce que « ça sonne bien ».

Enfin, lorsque vous attirez l’attention de votre réviseur sur des passages complexes ou sujets à interprétation, ou que vous lui exprimez vos doutes et lui demandez son avis sur une tournure qui vous essore les méninges, vous prouvez que vous êtes conscient de vos lacunes et de vos limites, que vous êtes ouvert aux avis extérieurs et que vous savez solliciter de l’aide quand cela s’avère nécessaire.

En bref, vous œuvrez à votre propre promotion. Vous signalez : « Je suis une personne responsable et digne de confiance. »

Sur le long terme, le réviseur aura la conviction que vos recherches sont fiables et que vos jugements sont ancrés dans une démarche méthodique. Vous pourrez ainsi bâtir une relation de confiance avec vos réviseurs, mais aussi avec votre employeur ou vos clients. En adoptant cette attitude, vous marquez des points. Fort est à parier qu’à la fin de votre stage ou d’une période d’essai, vous serez considéré comme un partenaire sérieux et professionnel sur qui l’on peut compter et dont il serait dommage de se priver. Investissement gagnant !

4. Pour faire gagner du temps (et de l’argent) à votre employeur ou à votre client

Fournir toutes les informations nécessaires au réviseur avant qu’il n’entame son travail lui évite d’effectuer les recherches à double, de sans cesse vous appeler pour vous poser des questions sur votre traduction, de s’arracher les cheveux en fouillant toute la toile pour comprendre où vous avez déniché tel ou tel terme. C’est un accroissement de la productivité et de l’efficience pour l’organisation. Et qui dit gain de temps, dit gain financier, ce qui annonce de meilleures perspectives pour votre collaboration avec votre client ou votre employeur. Pardi… N’oublions pas dans cette histoire que vous êtes censé offrir un service à votre client sans gaspiller inutilement ses ressources !

5. Pour garder une trace de vos recherches

Enfin, c’est utile pour vous, en tant que traducteur, car cela vous force à garder une trace non seulement de vos sources, des documents de référence utilisés et des ressources appropriées dénichées, mais aussi de vos choix terminologiques, de vos réflexions et de vos stratégies de traduction. En notant tout au fur et à mesure, vous garantissez ainsi la cohérence au sein du texte à traduire, mais vous vous mâchez également le travail pour la suite : une fois les sources ou de nouveaux sites pertinents trouvés pour traiter un certain type de textes, dans un domaine bien précis, vous pourrez ensuite les réemployer pour d’autres traductions.

En outre, lorsque vous vous imposez de prendre note des réflexions et arguments qui vous ont mené à opérer certains choix face à des passages délicats, vous rendez vos mécanismes de prise de décisions plus conscient et objectif. L’observation de nos propres processus est un exercice formateur qui nous permet d’être plus systématiques dans notre pratique.

Maintenant que vous avez le contexte et la motivation pour le faire, vient l’heure de compiler vos notes. Il faut pour cela déterminer quels éléments de votre traduction commenter, quelles informations fournir à votre réviseur et, enfin, sous quelle forme ou par quel moyen transmettre vos observations à votre réviseur. Commençons par le cœur du problème !

Quels éléments de votre traduction commenter ?

Bien entendu, le choix et l’abondance des éléments que vous commenterez dépendront de votre niveau d’expérience, de la durée de vos rapports de travail avec votre réviseur (et avec l’organisation, le client ou l’agence à qui vous offrez vos services), ainsi que de la relation que vous entretenez avec celui-ci.

Si vous êtes stagiaire ou que vous débutez votre carrière, vous avez probablement intérêt à fournir un maximum d’informations sur vos recherches pour mettre en avant votre sérieux et votre souci d’exactitude. En cas de collaboration éprouvée et de longue haleine, vous vous rendrez compte que certains termes ou sources semblent aller de soi et n’ont plus besoin d’être commentés. Et au fur et à mesure que la confiance s’établira et se renforcera, la nécessité de justifier chacun de vos choix s’amenuisera. Il faudra vous adapter en fonction du contexte, de l’évolution de vos relations de travail et des observations et suggestions de votre réviseur.

Pour vous aider à y voir clair, voici tout de même une liste d’éléments qu’il peut être utile ou pertinent d’annoter dans vos traductions :Nous

  • Termes techniques
    Où les avez-vous trouvés ? En quoi vos sources sont-elles pertinentes dans le contexte de votre traduction ?
  • Concepts et informations encyclopédiques
    Si vous avez dû effectuer des recherches pour vous assurer d’avoir bien compris et adéquatement rendu dans la langue cible un concept technique, un processus, un mécanisme ou une procédure mentionnés dans le texte original, indiquez les sources que vous avez consultées. Votre réviseur en aura peut-être lui aussi besoin pour bien saisir ce dont il est question.
  • Citations ou paraphrases d’autres textes existants
    De quelles sources ou références les avez-vous tirées ? Avez-vous altéré une partie du texte repris et, si oui, pourquoi ?
  • Corrections d’erreurs, élimination d’incohérences, clarification d’ambiguïtés
    Il arrive parfois que le texte source ne soit pas formulé de manière claire, que des inexactitudes ou imprécisions s’y cachent ou, pire, que des erreurs factuelles ou conceptuelles s’y soient glissées. Dans ce cas, il est bienvenu d’améliorer l’original en adaptant votre traduction, mais il vaut mieux indiquer au réviseur les modifications apportées et pour quelle raison, sources à l’appui. Il peut aussi être utile de lui dire si vous avez déjà signalé ces erreurs ou incohérences au client ou au gestionnaire de projet et s’ils ont validé ou confirmé vos changements ou vos propositions.
  • Ajouts, omissions, choix entre plusieurs équivalents concurrents, interprétations
    De manière générale, vous pouvez commenter tout type de modification que vous avez apporté par rapport au texte original, par exemple en explicitant votre réflexion et les arguments qui vous ont mené à décider d’adapter la traduction (par souci de clarté, de cohérence, pour améliorer le fil logique, éliminer des pléonasmes, etc.).
  • Passages nouvellement traduits
    Lorsque la traduction ne porte que sur certaines parties d’un document ou sur des modifications d’une version antérieure, ou lorsque vous vous rendez compte qu’un grand nombre de passages sont directement tirés d’autres documents qui ont été traduits dans votre langue cible, signalez-le au réviseur pour qu’il s’attarde uniquement (ou qu’il se concentre davantage) sur les passages nouvellement traduits. Par exemple, surlignez en jaune les parties inédites ou modifiées (n’oubliez pas ensuite de lui indiquer le code couleur, c’est-à-dire ce que signifie ce surlignage).
  • Passages particulièrement délicats ou problématiques
    Enfin, si vous rencontrez des difficultés de traduction, que vous vous achoppez à des passages ambigus pour lesquels vous n’arrivez pas à obtenir une réponse du client ou du gestionnaire de projet, ou que vous avez de la peine à saisir une tournure du texte source, Brian Mossop, auteur de l’ouvrage Revising and Editing for Translators (quatrième édition, 2020, p. 187) recommande de mettre ces éléments en évidence pour que votre réviseur se penche plus particulièrement sur ces parties. Sollicitez son avis ou son interprétation, proposez-lui plusieurs solutions possibles ou demandez-lui simplement comment il traiterait le passage qui vous pose problème.

Quels types d’information transmettre à votre réviseur ?

  • Sources et références internes
    Est-ce que vous avez trouvé un terme dans la base de données terminologiques ou la mémoire de traduction de l’organisation ou du client pour qui vous travaillez, ou encore dans un glossaire ou un guide de style « maison » ? Même si le réviseur y a bien entendu aussi accès et connaît probablement les ressources et usages internes, il peut être utile de lui mentionner d’où vous avez tiré tel ou tel équivalent pour lui montrer que vous ne sortez pas des solutions tout droit de votre imagination et pour qu’il puisse rapidement décider entre une vérification approfondie ou superficielle de vos différents choix.
  • Sources et références externes
    Fournissez-lui les liens des sites web consultés, dictionnaires ou glossaires en ligne utilisés, et les références des éventuels ouvrages ou documents papier dans lesquels vous avez pioché certaines informations. Il pourra ainsi réévaluer la pertinence et la fiabilité de vos sources.
  • Justifications de vos choix de traduction
    N’hésitez pas à donner des détails sur les réflexions que vous avez menées et les arguments sur lesquels vous vous êtes appuyé pour adopter certains choix de traduction. C’est une pratique particulièrement judicieuse pour les passages délicats et sujets à interprétation, pour lesquels aucune solution évidente n’aurait pu être dégagée.
  • Échanges avec d’autres acteurs (client, gestionnaire de projet, spécialistes du domaine, collègues)
    Si vous avez posé des questions sur certains passages ou termes du texte source à d’autres personnes – que ce soit au client, au coordinateur du projet, à des spécialistes du domaine ou à des collègues traducteurs ou réviseurs –, mentionnez-le à votre réviseur, surtout si vous avez obtenu une confirmation ou une validation de la part du client. En outre, vous pouvez lui transmettre en annexes les échanges de courriels ou les réponses écrites reçues, si disponibles, et à condition qu’ils ne contiennent pas d’informations confidentielles.
  • Demandes d’avis et questions au réviseur
    Enfin, en cas de difficultés pour traduire certains passages et trouver une solution qui vous semble adéquate, vous pouvez toujours demander son avis à votre réviseur. N’hésitez pas à lui poser des questions ou à attirer son attention sur certaines tournures pour lesquelles vous auriez plus particulièrement besoin de ses lumières. Il sera certainement très heureux de pouvoir insuffler un peu de son propre style et de sa matière grise à votre texte et de contribuer à sa fluidité sans avoir à intervenir à chacune de vos phrases.

Comment transmettre vos notes à votre réviseur ?

Il existe, en gros, quatre possibilités pour transmettre vos notes à la personne qui vous révisera :

  • dans un document séparé, par exemple un fichier Word ou Excel que vous enverrez par courriel, ou un fichier distribué sur un espace partagé, comme Google Docs ou Dropbox ;
  • dans le corps du courriel de livraison de votre traduction ;
  • en commentaires, directement dans le document qui contient votre traduction, qu’il s’agisse d’un fichier Word, PowerPoint ou d’un fichier bilingue traité avec un logiciel de mémoire de traduction – ma solution favorite ! – ;
  • par téléphone ou vidéoconférence (mais vous devrez quand même écrire vos notes sur un support).

L’avantage de noter vos commentaires dans un fichier séparé est que le document contenant votre traduction n’est pas modifié. Ainsi, la mise en page demeurant propre, elle peut être aisément visualisée et la lisibilité est conservée. Mais cela suppose de penser à indiquer scrupuleusement chacune des lignes ou des segments auxquels se réfèrent vos notes. En outre, le va-et-vient oculaire entre les documents est inévitable, ce qui rend la tâche légèrement plus pénible, aussi bien pour le traducteur que pour le réviseur.

L’ajout de commentaires directement dans la traduction donne à voir d’emblée et très précisément sur quel élément du texte porte chaque indication, éliminant ainsi les aller-retour importuns entre divers documents. Un gain de temps et de confort tant pour le traducteur que pour le réviseur. De plus, plusieurs des systèmes de mémoire de traduction usuels, dont SDL Trados Studio, comportent une fonction permettant d’ajouter des commentaires, qui apparaissent également dans le fichier Word généré depuis le logiciel. Enfin, si les commentaires brouillent temporairement la mise en page, ils sont facilement effaçables et, une fois évincés, celle-ci reprend son apparence d’origine sans effort. Lorsque j’ai le choix ou la possibilité d’y recourir, j’opte toujours pour cette solution, qui me semble la plus efficace.

Quant à la vidéoconférence, ce n’est pas une approche à laquelle j’aurais spontanément pensé. Mais il y a quelque temps, alors que je passais un entretien d’embauche pour un poste de traductrice dans l’administration fédérale, la cheffe du service m’a fait part d’une idée originale et intéressante que son équipe de traduction a mise en place durant la pandémie. Pour éviter un isolement trop prononcé et garder un semblant de communication humaine, les paires de traducteur-réviseur ont organisé des séances de révision par vidéoconférence, avec partage d’écran, au cours desquelles les deux collègues pouvaient discuter en temps réel des choix opérés et des passages délicats. D’après la responsable, toute l’équipe s’est rendu compte que cette façon de procéder améliorait grandement la compréhension mutuelle, les nouvelles trouvailles linguistiques et le respect du travail et des opinions d’autrui.

Certes, peut-être que cette méthode prend plus de temps au moment de la révision – le traducteur ne peut pas avancer sur une autre traduction pendant ce temps et les dialogues sont souvent soumis à une dilatation temporelle plus importante que l’écrit –, mais elle me semble prometteuse pour faire émerger des solutions plus créatives et enrichir les échanges et les relations entre collègues. À tester !

Dans tous les cas, avant de vous décider pour l’une ou l’autre de ces options, discutez-en au début de vos relations de travail.

Si vous pouvez établir une communication directe avec votre réviseur, mettez-vous d’accord avec lui ou, à défaut, avec l’intermédiaire qui assure la liaison, soit le gestionnaire de projet (de l’agence ou de l’organisation) ou votre client. N’hésitez pas à proposer la solution qui vous convient le mieux ou qui vous paraît la plus appropriée, en exposant les avantages pour toutes les parties concernées.

Soyez toutefois conscient que le choix reviendra en dernier lieu à la personne chargée de gérer le flux de traduction et qu’il faudra sans doute vous adapter aux exigences spécifiques de ceux avec qui vous collaborez.

Enfin, n’oubliez pas, c’est de la collaboration, de l’échange et de l’entraide que naît l’excellence. Un plus un ne font pas deux, mais trois !

Et vous, comment communiquez-vous avec votre réviseur ?

Sources:

1. Mossop, Brian (2019). Revising and Editing for Translators. Fourth Edition. Routledge : London, 302 p.